La complexité des situations familiales contemporaine doit conduire les médecins à la plus grande prudence lorsqu’ils donnent des nouvelles téléphoniques à un membre de la famille.

Le Dr G est médecin généraliste et s’occupe d’un patient hospitalisé pour une pathologie grave. Il reçoit un appel de l’épouse de celui ci, qui lui demande des nouvelles, qu’il donne volontiers.
Le patient, l’apprenant, dépose une plainte contre le praticien :
1) la dame n’était pas l’épouse mais la maîtresse éconduite
2) il n’avait pas à donner d’informations concernant son état de santé !

 

Une conciliation a eu lieu, mais l’affaire aurait pu mal se terminer.

Conseil pratique : éviter, sauf contexte particulier, de donner des nouvelles d’un patient à quelque membre de la famille que ce soit, sans préalablement s’y être fait autoriser expressément par le malade lui même et de préférence par écrit, sauf à violer le secret médical et ainsi commettre une infraction pénale et disciplinaire. Ce formalisme peut paraitre excessif mais il est nécessaire, sauf à s’astreindre à ne pas communiquer hors la présence du patient.